Historien universitaire, il enseigne à l’Université de Manouba où il dirige le laboratoire de recherche sur le patrimoine culturel.
Il a publié plusieurs ouvrages en Histoire sociale dont : « L’abolition de l’esclavage en Tunisie à travers les archives », « Les ombres de la ville ».
Nous vivons souvent la mondialisation comme une crise qui dépasse les moyens et les petits États et même les puissances régionales. Pourtant, depuis la chute du mur de Berlin en 1989, le monde est définitivement décloisonné et il est devenu illusoire de se penser en dehors du monde tel qu’il évolue.
Comment saisir les nouvelles opportunités qu’offre aujourd’hui le « village planétaire » ? Se penser et agir dans le monde suppose un double effort sur soi : d’abord pour se placer au niveau des exigences de la société nouvelle ; ensuite pour gagner le pari du développement et en cela, l’ingéniosité des peuples qui aspirent à mettre toutes les chances de leur côté suppose une capacité d’inventivité particulière. La société du savoir pourrait très bien correspondre à l’horizon d’une société qui a misé depuis longtemps sur l’école et la formation de sa jeunesse.
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