Madame Bochra Bel Haj Hmida est Diplômée en droit privé à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de Tunis. Elle est actuellement avocate auprès de la cour de cassation.et députée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) où elle a présidé la Commission des droits et libertés de janvier 2015 à mars 2016 et a été présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité COLIBE. Elle a adhéré à plusieurs associations comme Amnesty International, la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme et les femmes démocrates dont elle était présidente. Elle participé à la publication de nombreux ouvrages et articles en Tunisie et à l’étranger en rapport avec la situation de la femme parmi lesquels nous pouvons citer Le nouvel observateur et Le courrier du grand lecteur. Elle a participé à plusieurs campagnes contre la peine de mort et le harcèlement sexuel. Elle a également été honorée par plusieurs organisations internationales et des magazines féminins. En 2018 elle a reçu le prix de l’héroïne contre l’extrémisme et l’intolérance décerné par la coalition internationale de l’espoir et a été décorée de l’Ordre de la République, type 2.
Les valeurs universelles des droits de l’Homme et plus particulièrement les libertés individuelles et l’égalité homme/ femme sont inscrites dans la constitution tunisienne votée en 2014. Cependant, elles n’ont pas été explicitées à travers les textes législatifs. Le rapport de la COLIBE se propose de répondre à ce vœu et d’harmoniser les textes de loi avec la constitution. Certes, ce rapport a suscité des débats houleux à travers les médias parce que certaines propositions semblent excessives. Il est important de les éclaircir et d’en convaincre les citoyens tunisiens
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